vendredi, février 01, 2008

Museum Business – Part II (french version)

L’année dernière (notre édition du janvier 2007 « Museum business »), nous avions évoqué l’accord passé entre la France et les Emirats Arabes Unis, piloté par l’ancien Ministre de la Culture français Renaud Donnedieu de Vabres, pour la construction d’un Louvre des sables dans la capitale Abou Dhabi. Prévu d’ouvrir ses portes en 2013, ce projet avait par ailleurs suscité une polémique virulente au sein du monde culturel français, polémique qui se poursuit encore aujourd’hui. Un an après, à la suite d’une visite récente du Président français Nicolas Sarkozy et de l’actuel Ministre de la Culture Christine Albanel, un contrat a été signé par le Président du TDIC (Tourism Development and Investment Company) Cheikh Sultan Bin Tahnoun et le directeur général de l’agence France-Muséums. Cet accord prévoit 327 prestations qui seront réalisées dans les vingt ans à venir. C’est l’occasion pour nous de revenir sur ce sujet.

L’Agence France-Muséums
L’Agence France-Muséums, société créée spécifiquement pour mener à bien ce projet, mérite une présentation en raison de ses grandes responsabilités, mais aussi de son statut juridique. Société de droit privé, à la différence de celle du secteur commercial, elle réunie les 12 établissements publics français en tant qu’actionnaires. C’est une façon pour l’agence d’alléger le processus complexe et rigide de l’administration publique de manière à ne pas freiner l’avancement du projet, et pour les musées, elle permet également d’équilibrer les forces entre les deux partis dans le processus décisionnel.

Les chiffres
Le musée prévu se développera sur une superficie de 24 000 mètres carrés dont 6 000 pour la collection permanente et 2 000 pour les expositions temporaires, mais aussi une salle de conférence, une librairie spécialisée, un centre éducatif, un restaurant, un café et un laboratoire scientifique de conservation. La maîtrise d’œuvre du futur musée des sables est confiée à l’architecte français Jean Nouvel.
Le premier élément qui nous intéresse particulièrement dans ce projet pharaonique est évidemment l’accord lui-même et les chiffres détaillés qu’il contient , en premier lieu, l’engagement des deux Etats pour une durée de 30 ans et pour un milliard d’euros (47milliards TWD/ 10,6milliards Renminbi environs). Selon l’accord, le montant d’un milliard d’euros que les Emirats s’apprêtent à verser à la France sera réparti selon différentes phases et pour des opérations variées. En premier lieu, le budget de fonctionnement de l’Agence France-Muséums représente 165 millions d’euros (780 millions TWD/ 170 millions Renminbi environs). Elle sera, sur toute la durée de l’accord, l’interlocuteur exclusif des Emirats pour le compte de ses douze actionnaires, à savoir, le Musée du Louvre, l’Ecole du Louvre, le Musée du Quai Branly, le Centre Pompidou, le Musée d’Orsay, le Musée Guimet, , le Musée Rodin, la Bibliothèque Nationale de France, le Musée et domaine de Versailles, la Réunion des Musées Nationaux, le Domaine national de Chambord et l’EPMOTC (Etablissement Public de la Maîtrise d’Ouvrage des Travaux Culturels.

30 ans d’engagement
Quant à la durée de 30 ans d’engagement, elle ne concerne en réalité que l’utilisation du nom de « LOUVRE » pour ce nouveau musée par ailleurs qualifié d’« universel ». La somme est « évaluée », selon le terme employé par le directeur de l’agence, à 400 millions d’euros (890 millions TWD/ 200 millions Renminbi environs). L’accord signifie également que les Emirats ne pourront profiter de l’aura de cette appellation « LOUVRE » que pour les trente années à venir, le temps de promouvoir leur futur quartier culturel et touristique, et qu’au-delà de la durée du contrat, ils seront contraints de trouver un autre nom à leur musée.
Pour les autres opérations prévues au contrat, les prêts des œuvres issues des collections publiques françaises et provenant des musées actionnaires se limiteront à une durée de 10 ans maximum, répartie en trois temps : 300 œuvres pour les trois premières années, 250 œuvres à partir de la quatrième année et 200 œuvres pour les 3 dernières années, chaque prêt d’œuvre étant limité à une durée de 6 mois à 2 ans maximum.
En parallèle, les experts français ont aussi pour mission de conseiller les EAU pour constituer la collection du musée et d’organiser les expositions pour les vingt années à venir. Pour se faire, un fond de 40 millions d’euros (190 millions TWD/ 42 millions Renminbi environs) par an a été prévu pour l’acquisition des œuvres. Un budget de 13 millions d’euros par an, soit au total 195 millions d’euros (910 millions TWD/ 200 millions Renminbi environs) pour 15 ans, est prévu pour l’organisation des expositions, hors frais d’assurance. En un mot, le Louvre Abu Dhabi sera un musée conçu par les Français, mis en œuvre par les Français, dont le contenu sera défini par les Français ; un musée à la française mais situé hors de France. La gestion et le fonctionnement futurs du musée seront en revanche de la pleine responsabilité des Emirats.

Première polémique : pourquoi le Louvre a-t-il accepté ce projet ?
Depuis l’annonce officielle faite par le Ministère de la Culture, l’affaire a suscité une polémique ininterrompue et a soulevé de nombreux questionnements éthiques au sein du milieu professionnel français. Tout d’abord, pourquoi le Louvre a-t-il accepté ce projet ? La diversité des déclarations nous empêchent d’y voir clair. D’un côté nous notons la déclaration officielle du gouvernement français qui justifie ainsi le projet : « en réponse aux violences du monde, et pour affirmer la spécificité et la diversité des œuvres de l’art et de l’esprit, ainsi que la force universelle de la liberté de création » . Notons aussi la défense de l’ancien ministre de la culture français Jack Lang dans le journal Libération : « Mais ne jouons pas les vierges effarouchées… Il est heureux que les Français se battent pour que notre conception soit présente. Entre la marchandisation du show-biz qui inonde les cerveaux, et la puissance américaine, la France (et son universalisme) doit jouer sa partition internationale. » . De l’autre côté, la polémique a été lancée par trois conservateurs français déclarant : «Le musée n’est pas à vendre » .

Deuxième polémique : L’île du bonheur
Le Louvre Abu Dhabi sera installé sur une île nommée Saadiyat Island, « L’île du bonheur ». Hormis les cinq musées déjà prévus sur cette île paradisiaque, un Guggenheim Abu Dhabi par l’architecte Frank Gehry, un Performing Arts Centre par Zaha Hadid, un Maritime Museum par Tadao Ando et un Musée National par Norman Foster, on y trouvera également plusieurs hôtels et ressorts de luxe, un parc d’attractions, un terrain de golf et des casinos. C’est précisément ce caractère commercial qui, aux yeux des conservateurs français, marque le déclin des valeurs esthétiques et éthiques de l’art et des musées au profit d’une société du spectacle s’organisant à la manière d’un Disneyland. L’argent est-il devenu la valeur suprême ? Tout peut-il se vendre, même le nom du LOUVRE ? Cette polémique n’est peut-être qu’un faux débat. Car la ville où loge le Louvre authentique, Paris, la ville la plus visitée du monde, n’est-elle pas aussi considérée comme la meilleure destination touristique d’aujourd’hui ? Des milliers de visiteurs y passent chaque jour et ils ne manquent pas, même lors d’un court séjour, la visite au Louvre, souvent pour une ou deux heures, au moins le temps d’une visite à la fameuse Joconde de Leonardo de Vinci avant de filer vers le prochain temple du sacré contemporain. Il n’est pas inutile de rappeler que les retombées économiques induites par le tourisme constituent une part importante de leur recette et sont d’ores et déjà considérées comme une donne importante dans le développement et la stratégie des musées.

Troisième polémique : Le prêt des œuvres doit-il suivre la demande du public
Mais le plus inquiétant dans ce projet est peut-être plutôt de l’ordre de l’appréciation esthétique dans une société où le goût de l’art est radicalement différent de celui des publics occidentaux. Si l’art français, ou plus exactement l’ensemble des courants et manifestations artistiques que la France a permis de voir se développer sur son sol durant des siècles, mérite sa renommé internationale, c’est, d’une part le résultat d’une attention et d’une protection particulière de ses gouvernements successifs, mais c’est aussi grâce à la volonté et à l’engagement de ces nombreux artistes dont la liberté et l’ouverture d’esprit ont trouvé dans la société française un terrain favorable et un soutient à la création, et ce en dehors de tout point de vue moral. Situées au Proche-Orient, issues d’un régime monarchique, la culture et la religion du monde arabe, et notamment des Emirats, sont avant tout basées sur la croyance islamique. Même si la globalisation tend à niveler les diversités culturelles et si des pays comme les Emirats, particulièrement tournés vers le libéralisme économique sont peu sensibles à l’extrémisme, cette constitution de la société suscite néanmoins quelques questionnements en termes de morale religieuse, de mœurs, de statut des femmes, et de traditions concernant la représentation iconographies. Dans l’entretien qu’il nous a accordé , M. Bruno Maquart précise que la liste de prêt des œuvres est pour l’instant en cours d’élaboration. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que certaines œuvres d’art trop fragiles comme la Joconde ne sortiront jamais plus du territoire français . Par ailleurs, M. Maquart, a confirmé à plusieurs reprises, que « les Emirats font une confiance totale aux Français » quant aux choix des œuvres et des expositions. Cette confiance nous incite néanmoins à réfléchir à la raison pour laquelle les Emirats décident de construire un quartier culturel regroupant cinq musées si les contenus leur importent peu ? La réponse semble se trouver dans l’interview que le président de TDIC a accordée à un journaliste du Monde : « Mon critère est pragmatique. Nous voulons attirer le maximum de visiteurs dans nos musées. Nous tiendrons compte de nos contraintes culturelles. Mais, peu à peu, le marché triomphera. » . On le voit, cette question est complexe et il faut sans doute se garder de toute analyse manichéenne ; à l’image de notre société mondialisée, se côtoient ici, de bonnes et de mauvaises raisons, des choix dictés par des critères culturels, artistiques et éthiques (faire partager des œuvres et des savoirs-faires) mais aussi des choix dictés par des critères politiques et surtout économiques et ce de la part des deux pays. Mais, en un mot : « le marché triomphera » !

Quatrième polémique : L’effet de marque
Nous avons ensuite posé à M. Maquart la question de savoir « pourquoi les Emirats insistent sur l’utilisation du nom LOUVRE ? ». En effet, selon l’accord, les expositions qui y seront présentées ne se limitent pas aux collections du Louvre ; elles dépassent même largement, avec les douze musées associés, les domaines de l’art classique : art moderne et contemporain provenant du Centre Pompidou, art anthropologique provenant du Musée Quai Branly ou art asiatique du Musée Guimet, notamment. Dans une telle perspective, il nous semblait plus approprié de nommer ce futur musée « Musée de France ». M. Maquart ne nous donne qu’une réponse implicite : « vous devriez le savoir », sans développer davantage. L’intention semble évidente : l’effet de marque. La conclusion faite par le président de TDIC dans le Monde, est elle-même très claire : ce qui intéresse les Emirats dans cette nouvelle aventure, ce sont plus les retombées économiques, touristiques et en termes d’image de ce « musée universel », que son contenu. Mais une fois encore, ne soyons pas manichéens et efforçons nous de croire, dans la société du gagnant-gagnant dans laquelle nous vivons, que l’un n’empêche pas l’autre.

Entre éducation esthétique et valeur économique
Efforçons nous également un instant de changer de point de vue et de tirer le bilan d’autres expériences qui, si elles n’ont pas la dimension et la portée de ce projet, font tout de même figurent de pionnières. Le succès incontestable du Guggenheim Bilbao en Espagne ou de la Foire d’Art Basel Miami aux Etats-Unis, exemples innovants d’implantation d’antennes à l’étranger ont véritablement changé l’image de villes, anonyme et industrielle pour Bilbao, frivole et tournée vers l’industrie du divertissement pour Miami. Ces villes qui, à l’origine, n’ont que très peu de rapport avec le monde de l’art, sont devenues les métropoles culturelles du moment. Ces expériences, renforcées par la montée en puissance de la mondialisation, ont contribué à élaborer une nouvelle stratégie muséale de « l’exportation du savoir-faire » à des fins économiques.
Il n’est pas inutile de mentionner que le projet du LOUVRE n’a pas rencontré en France que des oppositions. Un certain nombre de personnalités et de conservateurs Français soutiennent ce projet et y voient la meilleure occasion pour la France de transmettre son expérience et ses connaissances anciennes en termes de gestion muséale. Au reste, trente ans de contrat signifient trente ans de garantie et de suivi du projet et l’association de l’Ecole du Louvre, tout comme le nouveau campus de la Sorbonne Abu Dhabi fraîchement installé semblent montrer qu’il s’agit bien d’un projet global, éducatif et culturel dont le but est également de palier aux manques en termes d’éducation en l’histoire de l’art, de muséologie et de gestion muséale dans le pays dans les Emirats. Comme le souligne M. Maquart, « l’Agence France-Muséums participera à la formation du personnel spécialisé du Louvre Abou Dhabi dans le but de contribuer à l’émergence d’une expertise émirienne, dans les domaines scientifiques et techniques. »

Une nouvelle capitale du marché de l’art
Avant de terminer notre entretien, M. Maquart a évoqué la première foire organisée en novembre dernier à Abu Dhabi par ArtParis. Ce fait semble signifier que le projet du LOUVRE n’est pas isolé et fait partie d’une stratégie plus globale visant à créer une nouvelle capitale du marché de l’art intimement liée à la capitale française. Une manière peut-être aussi pour la France de retrouver une place prépondérante dans le marché mondial dont on dit qu’elle l’a depuis longtemps perdue. En effet, la première foire ArtParis Abu Dhabi a réuni 47 galeries, majoritairement françaises. Avec 9000 visiteurs, cette foire affiche un chiffre d’affaires de l’ordre de 15 millions de dollars et un avenir très prometteur. Au-delà de ces chiffres, la description de l’événement par la journaliste Valerie Duponchelle dans le Figaro ne manque pas d’une certaine ironie : « Mardi matin, le ballroom doré de l’Emirates Palace était vidé de tous ses hommes, vigiles compris. Sa majesté SA la Cheikha Salama, sylphide délicate comme sa robe du soir perle entraperçue sous la longue tunique noire, venait visiter en privé ArtParis Abu Dhabi avec trois de ses cinq filles. Décidée et enjouée, la princesse collectionneuse (…) a sidéré les galeristes femmes, seules autorisées à rester sur leurs stands, par son appétit d’art, frais, spontané et sans aucunes limites budgétaires. »
Heureusement, nous pouvons être assurés que ce genre de scène ne se produira pas en Chine ! L’ArtParis a récemment annoncé la création d’une nouvelle foire d’art internationale à Shenzhen, une ville au sud de la Chine, en 2009. Elle sera aussi le deuxième étage de l’ArtParis sur la scène internationale. Après Abu Dhabi, confiant dans le potentiel économique de cette ville chinoise en pleine expansion, l’événement s’annonce très prometteur. Affaire à suivre.
Le débat français ne doit pas seulement être regardé comme un débat local et semble bien être symbolique des questions éthiques suscitées par la mondialisation et le cynisme économique actuel. La France vit-elle les derniers tiraillements internes nés de ses propres difficultés d’adaptation au monde contemporain ? Doit-elle prendre sa part du gâteau de la mondialisation du monde de l’art au prix de l’abandon de certains principes ? L’art ne triomphera-t-il le marché ? Ou bien doit-elle jouer une fois de plus le rôle de sentinelle ou de phare face à l’absurdité d’un marché culturel franchisé? Ces échanges culturels, fussent-ils monétisés, peuvent-ils s’accompagner de bienfaits démocratiques et participent-ils d’un partage de l’esprit de création et de liberté qui caractérise l’art ? L’avenir le dira peut-être.

Artbar :
Agence France-Muséums
www.agencefrancemuseums.fr
M. Bruno Maquart, Directeur Général de l’Agence France-Muséums.
Diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration, après avoir été, de 1997 à 2000, un proche collaborateur de Mme. Martine Aubry, ancien Ministre de l’emploi et de la solidarité, qui l’a nommé directeur-adjoint de son cabinet, Bruno Maquart a assumé la fonction de Directeur Général pendant six ans au Centre Pompidou avant d’être nommé Directeur Général de l’Agence France-Muséums.

Musée du Louvre
www.louvre.fr
Le Louvre Abu Dhabi est prévu d’ouvrir ses portes en 2013. A ce jour, les travaux de construction n’ont pas encore commencé.

L’ïle Saadiyat (L’île du bonheur)
www.saadiyat.ae
Située à 500 mètres du centre d’ Abu Dhabi, le chantier prendra fin dans 15 ans et présentera sept districts différents :
- Le Cultural District contiendra les cinq musées internationaux
- Saadiyat Beach couvrira 433 hectares comprenant une plage naturelle de 9 kilomètres, des hôtels cinq étoiles et des clubs privés
- South Beach couvrira 268 hectares visant à développer les activités familiales en proposant des centres d’animation et des restaurants et cafés divers.
- The Wetlands couvrira 523 hectares comprenant un terrain de golf, des résidences de luxe et un centre d’écologie.
- Island Lagoons couvrira 600 hectares comprenant des résidences de luxe, un parc d’attraction et un centre d’équitation.
- Al Marina couvrira 440 hectares avec une capacité de plus de 1000 bateaux, plusieurs boutiques et résidences de luxe.
- Eco-Point couvrira 433 hectares comprenant des hôtels, des restaurants et des ressorts.

Ministère de la Culture et de la Communication de la République Française
www.culture.gouv.fr/

Ateliers Jean Nouvel
www.jeannouvel.com

ArtParis Abu Dhabi
www.artparis-abudhabi.com/

1. Cet accord a été signé au mois de mars 2007 et est téléchargeable sur le site du Ministère de la Culture.
2. Discours de l’ancien Ministre de la Culture français Renaud Donnedieu de Vabres, http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/index-abudhabi2007.htm
3. Propos recueillis par Nathalie Bensahel, Libération du 6 janvier 2007.
4. Déclaration des trois conservateurs français Françoise Cachin, Jean Clair et Roland Recht dans le Monde du 13 Décembre 2006, mise en ligne par La Tribune de l’Art, http://www.latribunedelart.com/text_monde.htm
5. Entretien réalisé le 18 janvier 2008, à Paris.
6. Il est intéressant de noter que, dans un entretien pour l’émission « Masse Critique » de France Culture, M. Maquart a déclaré : « évidemment on n’exposera pas tout de suite « L’origine du monde » du peintre français Gustave Courbet », Nous supposons qu’il sous-entendait que c’était en raison de son caractère trop provocant aux yeux du public des Emirats.
7. Propos recueillis par Nathaniel Herzberg au président de TDIC (Tourism Development and Investment Company) Cheikh Sultan Bin Tahnoun, le Monde, 8 janvier 2008.
8. Valérie Duponchelle, « Le talent français se vend au pays des 1001 nuits », Le Figaro, 30 novembre 2007.